De nombreuses publications et études scientifiques très séreuses ont été analysées, résumées et vulgarisées par le Dr Alend Saadi afin d’illustrer les nombreuses facettes et implications de la problématique de la stigmatisation liée au poids qu’on appelle communément « grossophobie »

 

Influence de la stigmatisation sur les habitudes alimentaires et sportives.

 

Comment le fait de se sentir jugé ou stigmatisé en raison de son poids peut affecter les habitudes alimentaires et sportives des personnes dans différents pays (France, Allemagne Canada, Australie et Etats Unis)?

 

Les résultats de cette étude ont montré que de la stigmatisation liée au poids découlaient des comportements problématiques tels que :

 

  • Manger pour y faire face.
  • Eviter la salle de sport.
  • Se sentir plus stressé.

 

Ces effets soulignent l’impact négatif de la stigmatisation liée au poids sur les comportements alimentaires et sportifs des individus. Plus nous sommes stigmatisés, plus nous avons tendance à avoir des comportements problématiques. 

 

Lassard et al., Obesity, 2021.

 

Grossophobie et activité physique 

 

Les expériences de stigmatisation liée au poids, telles que les moqueries et la discrimination, peuvent conduire à une réduction de l’activité physique chez les adultes. Lorsque les individus intériorisent ces attitudes négatives concernant leur poids, cela peut affecter leur motivation à être actifs. 

 

En luttant contre la grossophobie dans les fitness et clubs de sport, nous pouvons aider les personnes de toutes tailles à se sentir plus à l’aise et plus engagées dans une activité physique, ce qui conduit à de meilleurs résultats en matière de santé.

 

Pearl et al., Obesity (Silver Spring), 2021.

 

Vision biaisée en lien avec le poids chez les coaches sportifs et les nutritionnistes. 

 

Dans une étude récente, des chercheurs ont examiné la façon dont les coaches sportifs et les diététiciens perçoivent les personnes obèses. Ils font état de préjugés liés au poids chez 85 % des coaches sportifs et 73 % des professionnels de la nutrition. La majorité des études inclues dans cette revue ont été menées aux États-Unis, avec quelques unes également menées en Australie, au Brésil, au Mexique et au Royaume-Uni, pays qui présentent tous des taux similaires de surpoids et d’obésité.

 

Ces préjugés peuvent affecter la qualité des soins fournis et même contribuer à des résultats négatifs pour la santé des patients.

 

Panza et al. Obesity Review/Public Health, 2018.